Anthony Martinez est diplômé du Mastère Spécialisé® Centrale-ESSEC Entrepreneurs. Aujourd’hui cofondateur de EALICO, il revient sur son parcours et nous partage sa vision de l’entrepreneuriat.
Ton histoire avec l’entrepreneuriat commence …
Tout commence lors de ma précédente expérience : je travaillais en tant qu’ingénieur spécialisé en maîtrise des risques sur un site industriel où on produisait des médicaments. Pour ne pas le citer, je travaillais chez Sanofi.
J’ai rencontré mon premier associé là-bas. Au début, on a voulu se lancer dans l’entrepreneuriat en créant des éclairs personnalisés. Et puis on s’est dit : » qui va pâtisser ? « . Forcément, c’était ni lui, ni moi, puisqu’on n’avait aucune compétence là-dedans. Alors on s’est dit : « lançons-nous dans un projet pour lequel on a vraiment une compétence, une conviction, et on s’est lancés dans la maîtrise des risques pour les industries.
D’où vient ton envie d’être entrepreneur ?
J’ai beaucoup de rêves, plein de convictions et j’adore partager. J’aime aussi prendre des risques et faire émerger des projets.
L’apport du Mastère Spécialisé® Centrale-ESSEC Entrepreneurs ?
Le fil rouge avec Jean-François Gallouin, responsable de la formation. C’est-à-dire toutes les séances de coaching chaque mois.
J’ai eu beaucoup de chance car j’ai rencontré mon second associé au sein de cette formation et on a pu bénéficier de deux coachs : Jean-François Gallouin et Guillaume Besse. Ils nous ont beaucoup aidés sur le développement et le lancement du projet.
Quels ont été les accélérateurs pour la réussite de ton projet ?
Il y en a eu plusieurs : Tout d’abord, le Mastère Spécialisé® Centrale-ESSEC Entrepreneurs nous a permis de bien lancer l’activité et ensuite d’être incubés au sein d’ESSEC Ventures, avec qui on a levé nos premiers fonds. On a aussi eu différents accélérateurs comme le réseau Entreprendre, Wilco Industry et d’autres organismes qui nous accompagnent encore aujourd’hui !
Une erreur à corriger dans ton aventure entrepreneuriale ?
L’année dernière, j’ai passé mon temps à aller chercher des financements et une levée de fonds en oubliant un petit peu de se focaliser sur le client… Une erreur à ne pas commettre !
Recevoir le prix GreenTech verte par le ministre de l’Ecologie, c’est…
C’est une belle reconnaissance du travail de toute l’équipe, pendant 3 ans et demi ! C’est aussi un gage de crédibilité pour tous nos clients et un accompagnement important de la part de l’Etat.
Pour ou contre les levées de fonds ?
Je suis plutôt contre le fait de juger les performances d’une entreprise par le montant des fonds levés mais je suis pour la levée de fonds lorsque celle-ci sert à développer de vrais projets d’innovation, de vrais projets R&D et à faire franchir une étape à l’entreprise.
Foncer ou prendre son temps ?
Je suis plutôt pour prendre son temps, se remettre en question, se focaliser sur les clients et avancer « step by step ».
Un conseil pour louper son projet entrepreneurial ?
Un conseil pour rater son aventure ? Donc pas vraiment un conseil… c’est de ne plus y croire !