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L’escape game, révélateur et développeur de « soft skills »

Utilisés en simple brise-glace ou pour poser les premières briques d’une promotion soudée, ou encore pour simplement améliorer les échanges entre les étudiants, les escape games sont de fabuleux créateurs de liens et identificateurs de compétences comportementales de part la rapidité de prise en main et l’immersion marquante. Quand un cours traditionnel peut paraître parfois interminable pour un étudiant, l’escape game offre l’occasion de proposer des séances qui paraîtront plus courtes à ceux qui se prennent au jeu, et plus dynamique.

Interview de Céline Précis, responsable pédagogique de 4 formations Mastère Spécialisé® à Centrale Supélec Exed et Martine Pick Lakshmanan, fondatrice d’Happy Hour Escape Game.

Dans ses modules de formation, Centrale Supélec Exed développe de plus en plus les « soft skills » des apprenants en sollicitant des professionnels de l’escape game. Pourquoi ce choix ?

Céline Précis : Utilisés en simple brise-glace ou pour poser les premières briques d’une promotion soudée, ou encore pour simplement améliorer les échanges entre les étudiants, les escape games sont de fabuleux créateurs de liens et identificateurs de compétences comportementales de part la rapidité de prise en main et l’immersion marquante. Quand un cours traditionnel peut paraître parfois interminable pour un étudiant, l’escape game offre l’occasion de proposer des séances qui paraitront plus courtes à ceux qui se prennent au jeu, et plus dynamique. De plus, le côté ludique motive les participants. En plongeant les élèves dans un univers fictif, en les invitant à résoudre des énigmes et relever un défi, le jeu permet de capter plus facilement leur attention et de générer de la motivation.

Si on prend le cas d’un escape game utilisé dans le cadre d’un cours dédié à « l’accompagnement au projet professionnel », le jeu va permettre de déceler un savoir-être au sens large. Ce sont les comportements des élèves qui seront observés pendant l’atelier de jeu.

Happy Hour Escape Game, dont vous êtes la fondatrice, a été retenu pour animer ces modules. Quelle est l’approche pédagogique de ces temps de formation ? 

Martine Pick Lakshmanan : L’escape game fait appel à l’esprit d’équipe, l’esprit d’initiative et à des attitudes et des comportements recherchés dans le monde professionnel. Il trouve donc naturellement sa place dans un processus de recrutement, de formation ou de team building. L’escape game est un révélateur de soft skills. Pour Centrale Supélec Exed, nous mettons en place des modules de 3 à 4 heures pouvant être proposés à des groupes de 15 jusqu’à 60 élèves. Il s’agit d’une succession de mini escape games, avec une observation présentielle par l’équipe enseignante. Ce sont des ateliers sur mesure.

Qu’est-ce qui différencie un escape room « classique » (qui s’adresse au grand public) d’un escape game intégré au cursus d’une grande école d’ingénieurs ?

Martine Pick Lakshmanan : Dans un escape room classique, l’unique objectif d’une équipe est d’en sortir dans le temps imparti. Ici, l’objectif n’est pas du tout le même : on ne cherche pas à détecter ‘un champion du monde de l’escape game’ mais à déceler le savoir-être au sens large. Ce sont les capacités et aptitudes  des étudiants qui sont au cœur de notre attention pendant l’atelier.

Dès lors,  nous faisons attention à :

  • ne pas placer les participants en situation inconfortable ou discriminante et notamment tous ceux qui décrètent ne pas avoir ‘l’âme joueuse’
  • ne pas générer la ‘peur de perdre’ et le stress qui en découle

Pour cela nous avons développé une méthode basée sur les small wins : une victoire d’équipe gagnée rapidement permet de libérer de l’énergie positive, ce qui est favorise le contexte d’une formation

Quels types de « soft skills » ces escapes game révèlent-ils ?

Céline Précis : On apprend beaucoup sur quelqu’un en une heure de jeu, c’est très utile à la fois pour créer une dynamique de promotion et pour nous, côté pédagogique, pour en savoir plus sur nos étudiants. Le jeu repose sur la coopération. Les différentes équipes doivent communiquer et réfléchir ensemble, en mettant en commun leurs découvertes et en rassemblant leurs savoirs, les élèves créent de l’intelligence collective. Au travers du jeu, on peut facilement identifier le leadership, l’écoute, la prise d’initiative, l’esprit d’analyse, la prise de risque…

Martine Pick Lakshmanan : Notre outil permet de révéler une large palette de soft skills. Notre objectif est avant tout d’aider les étudiants à mieux se connaitre et comprendre leur mode de fonctionnement afin qu’ils soient le mieux préparé possible à aborder leur vie professionnelle.

L’atelier permettra d’aborder des sujets tels que la capacité des étudiants à remettre en question leurs connaissances, leur aptitude à capitaliser sur leur expérience ou même leur faculté à reconnaître leurs limites et à demander de l’aide. La méthode utilisée est à l’opposé d’une approche ‘top-down’ traditionnelle. Ce sont les étudiants eux-mêmes qui, au sein de leur groupe et à la lumière des retours de leurs camarades de jeu, vont être amenées à s’autoévaluer. Ils sont partie-prenante de l’établissement de leur ‘passeport des compétences’

Qu’attendez-vous de ces escape games sur le plan pédagogique ?

Céline Précis : Sur le plan pédagogique, j’attends que les étudiants puissent prendre du recul et soient plus à même d’identifier leurs points forts et leurs axes d’amélioration au niveau comportemental. Mais surtout, qu’ils puissent plus facilement et plus aisément  parler d’eux, mais aussi de pouvoir analyser leur posture au sein d’un groupe.

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