La feuille de route de Laurie KERJOANT est impressionnante. Diplômée en Mathématiques et Mécanique à l’ENSEIRB-MATMECA de Bordeaux et étudiante en Mastère Spécialisé ® Génie civil des grands ouvrages pour l’énergie (GCGOE) co-habilité par l’École Nationale des Ponts et Chaussées et CentraleSupélec Exed, elle est actuellement stagiaire boursière chez EDF, premier électricien mondial qui rassemble tous les métiers de la production, du commerce et des réseaux d’électricité.
Ambitieuse, elle s’est inscrite au Mastère Spécialisé® Génie Civil des Grands Ouvrages pour l’Énergie. Une formation jugée essentielle à son parcours d’excellence et un ticket d’entrée pour la fonction et les responsabilités qu’elle souhaite se voir confier.
Au menu de cette formation de pointe : des visites d’entreprises. « Nous sommes dans un parcours où tout est théorique, académique. Ce lien avec les équipes présentes sur le terrain est quelque chose de très important » explique Laurie Kerjoant.
Primo, le chantier de la construction de l’EPR 3 à Flamanville, considéré comme étant le plus grand chantier d’Europe. Secundo, la Maquette Vercors, sur le site EDF R&D les Renardières, où des chercheurs effectuent la modélisation du vieillissement du béton de l’enceinte de confinement d’un réacteur.
Accompagnés de Xavier Dubois, Directeur scientifique du Mastère Spécialisé® GCGOE, les étudiants ont tout d’abord assisté à un petit exposé afin de mieux comprendre la complexité et les enjeux du chantier. Puis, accompagnés des managers et des techniciens, ils ont visité les différents sites incluant les bâtiments, les équipements et les salles de machines.
« À mon sens, ces visites sont un « plus » à notre formation », nous dit Laurie KERJOANT. « C’est très motivant car nous avons l’occasion de voir ce qui se passe au quotidien sur le terrain. En échangeant avec les équipes présentes sur place, on peut se projeter sur ce qui sera demain notre propre contribution à ces chantiers d’importance. »
Pour plusieurs étudiants, ces visites sur le terrain ont aussi pour effet de valider leur choix de carrière, de confirmer leur intérêt pour la discipline dans laquelle ils s’investissent. « Passer de la salle de cours à l’usine, c’est passer de la théorique à la pratique », ajoute Laurie KERJOANT. « C’est impressionnant : par exemple, un réacteur qui n’existait que sur papier, devient un vrai réacteur et son installation nous est commentée par les équipes qui l’ont choisi et qui en supervisent l’installation. Ils peuvent nous expliquer leur choix d’équipement, les contraintes qu’ils ont dû surmonter, les difficultés rencontrées sur le terrain… »
De plus en plus fréquentes, ces visites d’usines et de chantiers permettent l’assimilation de connaissances, mais aussi et surtout l’acquisition de compétences. « Sur un chantier, nous voyons clairement l’importance de la complémentarité des équipes, la planification du travail et la synchronisation des interventions », observe Laurie KERJOANT. « Nous prenons conscience de l’envergure des défis qui nous attendent, et c’est réellement stimulant. »