Baptiste Laurent, Open Innovation Manager chez Icade et diplômé du Mastère Spécialisé® Centrale-ESSEC Entrepreneurs se livre sur sa formation et ses expériences entrepreneuriales.
« Je suis intrapreneur, chez Icade, un promoteur foncier dont l’actionnaire principal est la Caisse des Dépôts. Mon rôle est de créer de nouveaux services et produits en interne pour les porter comme un entrepreneur mais avec la force du groupe derrière (l’écosystèmes de fournisseurs et de partenaires). »
Entrepreneuriat ou salariat ?
Complètement entrepreneuriat ! Pour l’autonomie et le dynamisme. Que l’on soit entrepreneur ou intrapreneur, c’est la même chose. Je pense que c’est une question de personnalité. Si dans la vie, ce qui vous plait, c’est de construire vos propres briques et d’avancer par vous-mêmes, c’est la voie qui vous rendra heureux.
Ton histoire avec l’entrepreneuriat commence …
Je suis de la promotion 2010 du Mastère Spécialisé® Centrale-ESSEC Entrepreneurs. J’ai intégré la formation avec un premier projet qui s’appelait Neossia et que j’ai porté avec un associé. Ce projet nous a permis de vraiment nous tester. Nous avons découvert beaucoup de choses : nous avons été incubés à ESSEC Ventures et avons été financés. Au final, cela n’a pas fonctionné mais cette expérience nous a donné le virus de l’entrepreneuriat.
Le fait d’être dans un écosystème avec d’autres partenaires, d’autres jeunes plein d’idées et d’envies nous a porté. Nous avons créé d’autres projets par la suite et 10 ans après, je suis toujours dans la même dynamique.
Le plus de l’entrepreneuriat ?
Créer de nouvelles choses, bâtir de nouvelles choses, laisser une empreinte quelque part. J’ai entrepris dans l’informatique et aujourd’hui je suis dans l’immobilier, sur un produit très technique autour de la revalorisation des eaux pluviales. J’ai touché à des sujets très différents et à chaque fois, je suis fier de me dire que je rajoute une nouvelle brique, quelque chose qui n’existait pas. Je trouve cela très gratifiant et satisfaisant.
Foncer ou prendre son temps ?
Sans aucun doute, foncer ! Bien sur, il faut parfois prendre son temps et être constructif. Je dirais que dans l’entrepreneuriat ou l’intrapreneuriat, il faut accélérer et ne pas trop réfléchir : suivre son fil rouge et aller de l’avant.
Une erreur à corriger dans cette aventure ?
J’ai vécu plusieurs expériences entrepreneuriales et je dirais qu’il faut faire attention à l’association des compétences. Il ne faut pas s’associer uniquement par affinités. On ne créer pas une entreprise avec des amis, pour s’amuser. C’est très important d’avoir une complémentarité et une vision différente pour la viabilité du projet.