Frédéric Caroff, diplômé du Mastère Spécialisé® Centrale-ESSEC Entrepreneurs est aujourd’hui Cofondateur de HEPHAISTOS-PHARMA. Dans cette interview, Frédéric revient sur son parcours d’Entrepreneur…
Ton histoire avec l’entrepreneuriat c’est…
C’est une histoire familiale puisque ma mère, qui était Directrice de recherche au CNRS, était venu me chercher quand j’étais dans l’industrie. Cela faisait 8 ans que j’étais manager industriel. Elle avait un projet entrepreneurial de créer une première biotech et elle était à la recherche d’un manager et d’un industriel.
Une rencontre déterminante dans ton parcours ?
Je n’ai pas UNE rencontre déterminante en particulier mais plein de rencontres enrichissantes avec d’autres entrepreneurs. A chaque fois que j’ai l’occasion de croiser d’autres entrepreneurs, c’est toujours un plaisir de discuter avec eux sur leurs histoires, leurs parcours, leurs échecs, leurs réussites… C’est toujours très enrichissant ce type de discussion et ce type d’exemples.
L’apport du Mastère Spécialisé® Centrale-ESSEC Entrepreneurs ?
Le fait d’avoir créé ma société au moment de démarrer le cursus m’a permis d’appliquer tout ce que l’on apprenait lors des cours du Mastère Spécialisé® .
Ta plus grande fierté ?
Nous avons gagné pas mal de prix, y compris des prix européens mais ce qui me rend le plus fier c’est d’obtenir ces taux de guérison. Si l’on parvient à guérir des patients du cancer, ce serait vraiment la plus belle des réussites.
Une erreur à corriger dans ton aventure entrepreneuriale ?
Un des plus gros échecs, je dirais de ne pas avoir signé de pacte d’associés dans la première entreprise que l’on avait créée. Ces pacte est un outil essentiel quand on monte une équipe. De notre côté, ça a été compliqué pendant 4 ans donc il faut absolument signer un pacte très carré.
Pour ou contre les levées de fonds ?
Pour ! Je travaille dans le domaine de la santé et sans levées de fonds on ne pourrait pas développer des produits pharmaceutiques puisque pour arriver à développer un médicament il faut plusieurs millions d’euros.
D’ailleurs, nous avons commencé à chercher des fonds d’investissements pour lever 2 millions d’euros pour financer le pré-clinique réglementaire et développer un traitement contre le cancer.