L’explosion des potentialités offertes par le Big Data amène les entreprises et organisations à revoir toute leur stratégie en la matière, en hiérarchisant les priorités au regard des objectifs à atteindre. Les projets étant de plus en plus complexes, de nouveaux métiers apparaissent, à la croisée des statistiques, de l’informatique et du juridique. L’Executive Certificate « Big Data pour l’entreprise numérique » de CentraleSupélec Exed prodigue toutes les clés de compréhension de ces nouveaux enjeux.
L’impact du Big data dans les entreprises numériques
Le développement conjoint des capacités de stockage et de traitement des données et celui d’internet a entraîné ces dix dernières années une explosion de la quantité des données disponibles. L’essor du Big data étend les possibilités de manière presque exponentielle et impacte tous les domaines de l’entreprise, comme du secteur public. De nouveaux métiers apparaissent, nécessitant des compétences très recherchées.
Des projets d’ingénierie numérique de plus en plus stratégiques
Volume, diversité et rapidité de circulation : telles sont les caractéristiques des métadonnées, sources de nouveaux potentiels aussi bien pour la connaissance des clients, que pour le marketing prédictif ou encore la logistique, la maintenance industrielle…
Encore faut-il réussir à mettre les datas au service de ces cas d’usage. Les premiers projets initiés au sein de data-labs étaient surtout expérimentaux, mais se sont avérés difficiles à mettre en œuvre de manière opérationnelle. Aujourd’hui, quasiment tous les projets intègrent, dès le départ, l’ensemble des métiers concernés et sont développés par itérations, suite à la généralisation des méthodologies dites « agiles ».
On distingue deux typologies de projets :
– Les projets Big Data visant à augmenter la volumétrie des données, leur circulation en temps réel, leur traçabilité…
– Les projets de data-science, c’est-à-dire d’analyse des données, au service des besoins fonctionnels et de la stratégie de l’entreprise ou de l’organisation.
« L’enjeu est de réussir à prioriser les projets dans un contexte où les possibilités sont immenses.
Ensuite, avant de lancer un projet de data-sciences, il est primordial de s’assurer de la qualité et de la traçabilité des données : ce premier bloc est incontournable pour la réussite globale ».
Marie-Aude Aufaure*
Les métiers du Big data – Une grande diversité des métiers Big data
Cette nouvelle donne engendre l’apparition de métiers encore inconnus il y a quinze ans :
– Le Data Engineer est chargé de la qualité des données : il les sélectionne, les prépare et les classe.
– Le Data Scientist (anciennement appelé Data Miner) traite les données, applique les algorithmes et interprète les résultats
– L’architecte Big data cadre l’organisation générale des données, il sélectionne les outils les mieux adaptés aux besoins de l’entreprise.
– Le Data Protection Officer est plus particulièrement chargé de la sécurité des données personnelles et de la conformité réglementaire (RGPD notamment).
– Le Chief Data Officer porte toute la stratégie Data de l’entreprise et pilote les projets : il est souvent directement rattaché à la Direction générale, une preuve de l’importance stratégique de cette fonction.
« Ces métiers nécessitent de solides connaissances en mathématiques, en informatique ou en droit.
Ce sont des profils encore rares, très volatils et difficiles à fidéliser.
C’est pourquoi de plus en plus de diplômés s’engagent dans cette voie, attirés par le haut niveau de salaires et la diversité des métiers.»
Marie-Aude Aufaure, Enseignante à CentraleSupélec et directrice pédagogique Big Data chez CentraleSupélec Exed. Experte auprès de la commission européenne sur les appels à projets Big Data.
Afin de répondre aux enjeux toujours croissants liés à la science des données, CentraleSupélec Exed propose le parcours de formation Executive Certificate « Big Data pour l’entreprise numérique », éligible au compte personnel de formation (CPF).