Les décisions d’hier peuvent coûter cher demain si on ne les évalue pas sous le prisme financier. Dirigeants opérationnels, directeurs de filiales, membres de ComEx non financiers, ou directeurs financiers proches de l’exploitation, tous sont confrontés à des enjeux multiples : inflation persistante, incertitudes géopolitiques, digitalisation accélérée. Comprendre les chiffres n’est plus un avantage, c’est une arme qui sert à prendre des décisions solides, à convaincre, à éviter les erreurs coûteuses.
Un contexte 2025 qui impose la finance
L’année 2025 marque une intensification des défis pour les entreprises françaises et européennes. D’après un baromètre DAF, plus de 60 % des directeurs financiers identifient l’amélioration des processus de gestion comme leur priorité première.
La trésorerie, le fonds de roulement et la réduction des coûts figurent de près derrière.
L’Intelligence Artificielle (IA) est désormais intégrée aux processus financiers pour automatiser les reportings, fiabiliser les prévisions et détecter les anomalies. Mais pour que cela fonctionne, il faut des dirigeants qui comprennent où, pourquoi, comment cette technologie s’insère dans des décisions financières réelles.
En parallèle, les enjeux de durabilité se renforcent : investisseurs et régulateurs attendent des entreprises qu’elles intègrent les risques environnementaux et sociaux dans leurs décisions financières. Les projets d’investissement doivent désormais être évalués non seulement en termes de retour sur investissement immédiat, mais également en fonction de leur impact environnemental et de leur résilience face aux crises climatiques.
Ce contexte impose aux dirigeants de tous horizons de :
- comprendre et maîtriser les chiffres,
- dialoguer efficacement avec la direction financière,
- décider non seulement dans l’urgence, mais de manière anticipative.
Quand les dirigeants opérationnels ou responsables de BU relient décisions quotidiennes et performance
Imaginez un dirigeant de département production qui envisage d’investir dans une nouvelle machine. L’investissement semble séduisant : productivité en hausse, coût unitaire diminué. Mais si personne n’a analysé les coûts totaux : amortissement, coût de la maintenance, impact sur les stocks ou sur le BFR, les bénéfices attendus peuvent être surestimés
De même, un directeur de BU marketing qui doit choisir entre plusieurs initiatives (campagne, digitalisation, recrutement). Sans une bonne visibilité financière (marge, coût variable, coût fixe), les ressources risquent d’être mal allouées.
C’est dans ce genre de situations que la formation certifiante Finance & Pilotage pour Dirigeants Opérationnels apporte une réponse puissante. Plutôt que de simplement donner des outils, elle guide le dirigeant vers une posture : celle qui fait parler les chiffres, poser les bonnes questions (Quel est le coût complet du produit ? Quel est le seuil de rentabilité ? Quel est le flux de trésorerie projeté ?), et enfin arbitrer ses ressources avec assurance.
Au cours de la formation, les participants :
- comprennent les états financiers et leur traduction dans le périmètre opérationnel,
- identifient les indicateurs essentiels pour piloter l’activité : marge, coûts variables et fixes, fonds de roulement, cash-flow,
- réalisent des prévisions réalistes en intégrant les variables économiques, comme l’inflation ou l’évolution des coûts des matières premières.
Grâce à des études de cas récentes, des ateliers pratiques sur Excel, des simulations de décision, ceux qui y participent sortent avec une confiance renforcée : ils deviennent capables de dialoguer efficacement avec la direction financière et leurs équipes.
Quand les membres de ComEx doivent transformer la finance en outil stratégique
Passer de l’opérationnel au stratégique, c’est accepter que les décisions aient des ramifications qui vont au-delà du court terme. Pour un membre de ComEx non financier, évaluer correctement la valeur d’une entreprise, anticiper les risques et prendre des décisions éclairées exige une compréhension approfondie des mécanismes financiers.
Prenons l’exemple d’une entreprise industrielle exportatrice : une hausse des coûts de transport, des barrières douanières ou une variation de devises peuvent bouleverser les marges. Un ComEx informé pourra décider d’un financement à long terme, d’une stratégie d’assurance de change, ou d’un investissement dans la digitalisation pour optimiser la chaîne logistique.
Un autre scénario : une croissance externe envisagée : acquisition ou fusion. L’évaluation d’actifs demande non seulement de connaître les méthodes classiques (DCF, comparables, multiples), mais aussi de comprendre le coût du capital, quelles synergies sont réalistes, comment le retour sur investissement se répartit dans les années à venir, y compris en tension économique ou inflationniste.
C’est ici que la formation certifiante Finance Stratégique pour Membres de ComEx révèle toute sa valeur. Elle ne se contente pas d’expliquer les outils, elle entraîne à juger des scénarios, à challenger les hypothèses, à peser les risques financiers (structure du bilan, couverture, liquidité), à piloter dans l’incertitude.
Les participants ressortent capables de :
- comprendre comment les décisions transverses (achats, marketing, logistique) influent sur la création de valeur globale de l’entreprise.
- juger d’une stratégie de croissance externe en vérifiant que le coût d’acquisition, le financement et le retour sont alignés avec la stratégie.
- demander aux financiers ce qui fait sens : pourquoi ce levier de financement, pourquoi tel ratio, pourquoi ce risque, pourquoi ce plan de distribution de bénéfices.
Les participants ressortent capables de défendre leurs choix devant le conseil d’administration, d’arbitrer des décisions complexes et de dialoguer de manière crédible avec les directions financières.
Le directeur financier proche de l’exploitation : un rôle central
Le directeur financier (DAF) proche de l’exploitation occupe une position stratégique : il reçoit les données du terrain, et doit les remonter à la stratégie. S’il travaille avec des dirigeants peu formés aux chiffres, il doit souvent simplifier, voire adapter les présentations, ce qui peut générer des pertes de sens ou des incompréhensions. À l’inverse, dans les entreprises où les dirigeants de BU ou les membres de ComEx disposent d’une bonne culture financière, le DAF peut avoir un effet multiplicateur : les décisions sont plus rapides, mieux partagées, mieux assumées.
Aujourd’hui, plusieurs DAF déclarent que l’un des obstacles majeurs est la fragmentation de la donnée : les systèmes ne communiquent pas, les informations arrivent en silos, les outils de pilotage (KPI, dashboards, ERP, BI) sont parfois vieillissants ou peu adaptés.
Par ailleurs, il existe une forte demande pour des DAF ou directeurs financiers capables de jouer le rôle de business partner : non seulement produire les rapports, mais traduire ce que les chiffres signifient pour l’opérationnel, pour les décisions à venir, pour les risques.
C’est précisément dans ce contexte que les nouvelles formations en finance de CentraleSupélec Exed trouvent leur place. Elles contribuent à créer un langage financier partagé entre tous les niveaux de l’entreprise, pour une entreprise qui anticipe mieux et qui s’ajuste plus vite.
Ce que la compétence financière apporte réellement : trois bénéfices prouvés
- Réduction des coûts & meilleure trésorerie
En 2025, 30 à 40 % des DAF considèrent la maîtrise du fonds de roulement et la génération de trésorerie comme leurs priorités. Les dirigeants capables de voir l’effet d’un coût ou d’un stock sur la trésorerie améliore nettement la solidité financière de leur périmètre. - Meilleure réactivité aux crises externes
Avec les enjeux géopolitiques, l’inflation, les perturbations de la supply chain, les dirigeants formés à la finance stratégique sont ceux qui s’adaptent le plus rapidement : variant les financements, anticipant les risques, ajustant les prix ou négociant les coûts d’approvisionnement. - Crédibilité accrue & influence renforcée
Être capable d’expliquer les implications financières d’une décision change radicalement la façon dont un dirigeant est écouté au ComEx ou face à des investisseurs. La compétence financière devient un marqueur de leadership.
Comment nos formations apportent ces compétences
Si vous vous reconnaissez dans l’une de ces positions (dirigeant opérationnel, directeur de BU, membre de ComEx non financier ou directeur financier proche de l’exploitation), la question n’est plus si vous devez vous former à la finance, mais dans quelle direction vous voulez la maîtriser. Voulez-vous affiner vos décisions quotidiennes, optimiser vos marges et vos coûts, dialoguer efficacement avec la finance ? Ou voulez-vous peser dans les arbitrages stratégiques, évaluer une croissance externe, définir une stratégie financière globale ?
La formation Finance & Pilotage pour Dirigeants Opérationnels plonge les participants dans des situations concrètes : arbitrage budgétaire, analyse d’investissement, optimisation de processus. Ils apprennent à interpréter les chiffres, à évaluer les coûts cachés et à intégrer les variables externes dans leurs décisions quotidiennes.
Le programme Finance Stratégique pour Membres de ComEx amène les dirigeants à évaluer les choix stratégiques avec précision : structure du bilan, coût du capital, acquisitions, financement et gestion des risques. L’objectif : permettre aux participants de prendre des décisions éclairées et de défendre leur stratégie devant les instances de gouvernance et les investisseurs.
Ces deux parcours sont complémentaires : l’un renforce la compréhension opérationnelle, l’autre la vision stratégique, créant un écosystème financier solide au sein de l’entreprise.
Formation en finance, ce très bon choix à faire aujourd’hui
Peu importe la fonction : dirigeant de BU, membre de comité exécutif ou directeur financier opérationnel, en 2025, ceux qui ignorent la finance risquent d’être dépassés. C’est une compétence qui se cultive, qui se travaille, mais surtout, qui rend chaque décision plus sûre, chaque discours plus crédible.