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Les mad skills au service de l’intelligence collective

Zoom sur les Soft Skills - Article 4 sur 4

Comment attirer l’attention des recruteurs et décrocher un entretien ? Comment bouleverser les pratiques en entreprise et amener un nouveau regard ? Les profils classiques et sans originalité sont de plus en plus délaissés au profit de personnalités anticonformistes, capables de mettre en avant leurs « mad skills ».  Ces compétences dites « folles » révèlent une singularité qui peut faire toute la différence, à condition de les assumer pleinement.

Suivant l’exemple venu de la Silicon Valley, les recruteurs du monde entier sont désormais à l’affût des « mad skills », ces aptitudes hors-norme correspondant à des profils atypiques. Principalement dans les univers de la tech et du marketing digital, les entreprises espèrent, en intégrant ces compétences « folles », accélérer leurs processus d’innovation et de transformation.

Les mad skills : l’extension des soft skills ?

Champion d’échec, responsable d’une association de passionnés de cinéma japonais ou musicien virtuose, n’hésitez plus à mettre en avant vos aptitudes exceptionnelles, même si elles semblent éloignées du monde professionnel ! De même, les parcours de carrière non linéaires peuvent aujourd’hui être plus attractifs que les parcours lisses, déjà très représentés dans les structures.

Caroline Vène[1], directrice pédagogique des programmes Leadership et transformation du département Executive Education de CentraleSupelec précise : « Selon moi, les mad skills ne sont pas si « folles » que ça ! C’est en réalité l’extension des soft skills, avec l’expression de forces originales et rares. »

Pourquoi mettre en avant les mad skills ?

Tout d’abord, ces compétences hors du commun, quelles qu’elles soient, permettent de se différencier par rapport aux autres candidats, alors qu’une offre d’emploi entraîne en moyenne une cinquantaine de CV reçus.

Les responsables RH et les managers ont quant à eux bien compris l’intérêt de s’éloigner des modèles traditionnels de pensée et de diversifier les profils recrutés. Les personnalités singulières hésiteront moins à remettre en cause les habitudes et sauront amener des idées  disruptives et novatrices. La fameuse pensée « out of the box » tant appréciée chez nos voisins anglo-saxons…

Les limites des mad skills 

Cependant le bénéfice du recrutement de tels profils reste conditionné à un certain nombre de facteurs. L’intégration au sein du collectif n’est pas toujours évidente pour ces personnes qui « dérangent » et bousculent la hiérarchie. L’entreprise doit créer un environnement favorable à l’expression du talent et de la créativité du nouvel entrant, ce qui n’est pas toujours le cas dans les grosses structures.

Les managers doivent en outre veiller à un bon équilibre des personnalités au sein d’une même équipe. Comme le rappelle Caroline Vène, « il existe un cas d’école : la mission spatiale Apollo 13 a échoué car l’équipe a dysfonctionné collectivement, justement car elle était constituée de trop d’intelligences individuelles exceptionnelles. On parle d’un syndrome Apollo, très bien décrit par la chercheuse Meredith Belbin[1]. »

Finalement, un bon manager doit savoir identifier les forces de chaque collaborateur, et l’aider à les mobiliser au mieux, sans lui demander des choses ne correspondant pas à sa personnalité rebelle ou imaginative, s’il s’agit par exemple d’un développeur génial ou d’un artiste talentueux.

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[1] Associée Fondatrice de Iwips, imagine your World in Progress

[2] https://www.teamtechnology.co.uk/tt/t-articl/apollo.htm

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