Pourquoi ajouter une fonction supplémentaire de « gestionnaire des risques » dans l’entreprise ? « Par nécessité », nous dit Sébastien Delmotte, responsable pédagogique de l’Executive Certificate Management global des risques à l’ère numérique de CentraleSupélec Exed.
« Aujourd’hui, au mieux, certains risques sont décrits et analysés suivant des méthodes plus ou moins rigoureuses, souvent spécifiques aux différents domaines métiers, pour aboutir ou non à des recommandations à l’attention de la gouvernance de l’entreprise ou des projets. D’autres risques ne sont même pas envisagés. Le budget de l’entreprise n’étant pas illimité, le dirigeant, qui porte la responsabilité des conséquences des risques, doit prioriser les actions de traitement des risques. Sauf que ce n’est pas sa spécialité et qu’il n’a pas les outils pour le faire. »
Gestionnaire des risques, une fonction indispensable dans l’entreprise
L’enjeu est de taille, car les risques se sont à la fois multipliés et complexifiés. Un exemple parmi d’autres : le risque d’être la victime collatérale d’une défaillance (ou d’une fraude….) de l’un de ses fournisseurs. Le consommateur est aujourd’hui à ce point informé que l’entreprise peut s’en trouver violemment secouée, fragilisée par ce que les médias et les réseaux sociaux qualifieront au mieux de défaut de vigilance mais plus souvent de faute inacceptable. Ce risque est-il plus sérieux que celui d’être victime d’une cyberattaque, d’être poursuivi à l’étranger pour non-respect d’une réglementation locale ou internationale, de voir l’une de ses usines incendiée…. ?
« L’expert en gestion globale des risques est avant tout un généraliste », poursuit monsieur Delmotte. « Sa formation lui permet de comprendre les grands objectifs de l’entreprise, d’identifier les risques inacceptables, de les analyser avec les professionnels des différents secteurs en sachant écouter mais aussi douter, de les prioriser, et enfin de faire des recommandations éclairées à la gouvernance en justifiant le pourquoi et le comment. »
Ce que cette gouvernance ne saurait faire, si encore elle en avait le temps. D’autant plus que les stratégies de gestion du risque ont considérablement évolué depuis quelques années.
DE L’ASSURANCE À L’ANTICIPATION
Revenons en arrière : gérer le risque, c’était d’abord souscrire à une assurance sur la base d’une réglementation.
Celle-ci exigeant qu’il faille être assuré contre les incendies, l’entreprise souscrivait à une assurance-incendie tout en se conformant aux normes techniques du moment.
Les risques étant moins nombreux qu’aujourd’hui, la pression sociale étant moins forte, le terrorisme et le cyberterrorisme ne posant pas vraiment d’inquiétudes, tout était relativement simple.
« Aujourd’hui », explique monsieur Delmotte, « les entreprises n’ont d’autre choix que d’élaborer une solide stratégie de gestion globale du risque basée sur l’anticipation, la prévention et la protection en tenant compte de toutes les natures de dangers et de menaces auxquelles elles sont exposées. Nous sommes dans un monde où l’entreprise doit assumer sa responsabilité et où elle ne peut plus se contenter uniquement d’assurer financièrement les pertes et les préjudices qu’elle subit et qu’elle cause. D’autant plus qu’anticiper les incertitudes avant d’en assurer les conséquences est économiquement avantageux. »
UNE FORMATION QUI ENGLOBE TOUS LES RISQUES
Cette formation certifiante est d’autant plus stratégique pour l’entreprise que des risques autrefois peu préjudiciables se sont hissés très haut dans la hiérarchie. Les risques environnementaux en sont un exemple. Les risques réglementaires, aussi, dans le contexte de la mondialisation des marchés. Sans parler des risques médiatiques ou éthiques et déontologiques. Des entreprises sont régulièrement victimes de leurs propres dirigeants, vertement critiqués pour leurs opinions et leurs agissements. Preuve que le risque ne peut plus être associé qu’au vol ou à l’incendie…
Le risque zéro n’étant pas de ce monde, cette ressource essentielle aidera l’entreprise à faire les choix qui lui permettront de sécuriser les personnes, les biens et les données pour évoluer en situation de « risque acceptable ».
Développer les stratégies adéquates nécessite que le risque soit vu dans sa globalité et non plus comme une simple juxtaposition de listes de problèmes plus ou moins analysés. Et si le risque est souvent perçu comme négatif, le management global des risques aborde également les risques positifs associés aux opportunités de développement, de progrès, de gain….
D’où cette formation certifiante « Expert en gestion globale des risques » de CentraleSupélec Exed.
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