L’environnement des affaires est de plus en plus marqué par l’émergence du numérique comme nouvelle source de création de valeur. Toutes les entreprises, petites et grandes, réfléchissent à l’impact du numérique sur leur modèle d’affaires. Elles doivent saisir toutes les opportunités offertes par le numérique, soit défensivement pour contrer la concurrence de nouveaux entrants, pure players du numérique, qui menacent leur modèle d’affaires historique, ou offensivement pour créer le modèle gagnant de demain.
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« La stratégie numérique [ne découle plus] de la stratégie de l’entreprise »
Comme l’indique Laura Money, CIO de Sun Life Insurance dans l’étude « 2021 CIO Study : The CIO Revolution » de l’Institute for Business Value d’IBM et Oxford Economics (:
« L’idée que la stratégie numérique découle de la stratégie d’entreprise est maintenant dépassée. La stratégie d’entreprise est développée conjointement avec la stratégie technologique, car nous partageons le même but de mettre le client au centre et de permettre de faire des affaires avec nous plus facilement grâce au digital. »
Dans ce contexte, les entreprises ont plus que jamais besoin des meilleures expertises dans le domaine du numérique, à commencer par le leader de la fonction IT : DSI, CIO, CTO … L’étude d’IBV, qui a interrogé plus de 3000 DG, établit que les DSI/CTO font maintenant partie du top 3 des décideurs les plus importants pour le succès de l’entreprise. Leurs attentes concernent non seulement le bon fonctionnement au quotidien des services numériques nécessaires aux opérations de l’entreprise, mais aussi une contribution importante dans l’innovation pour préparer les succès futurs.
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« Le vrai terrain de jeu du DSI, c’est la stratégie »
La pandémie de COVID-19 a mis en exergue l’incertitude dans laquelle les entreprises évoluent et la nécessité de savoir réagir rapidement pour s’adapter à un contexte changeant, parfois de manière radicale. Elle fut également l’occasion pour beaucoup d’entreprises d’accélérer leur transformation numérique. Dans les entreprises les plus performantes, les DSI ont répondu présents face à ce défi.
Comme l’exprime Rudolph Hidalgo, DG et spécialiste du management de crise, « le vrai terrain de jeu du DSI, c’est la stratégie car son apport va conditionner la mise en œuvre de la stratégie, sur laquelle il doit être impliqué le plus en amont possible. Il a par exemple un rôle clé dans l’optimisation et la valorisation de la data dans le SI. »
Christophe Gandon, DG expérimenté, qui accompagne les PME et ETI dans leur développement, insiste sur l’importance pour un DSI de comprendre et de prendre part au développement de la stratégie d’entreprise :
« Ce qui manque à beaucoup de DSI, c’est la connaissance de ce qu’est une stratégie d’entreprise, autour de trois axes, le produit, l’outil de production et la connaissance du client, et de la transformer en nécessité informatique ».
Au-delà de ses compétences technologiques, le décideur IT doit donc posséder toutes les compétences d’un décideur opérationnel, faire preuve de leadership et de vision stratégique, afin de collaborer avec l’ensemble des directions de l’entreprise pour définir et mettre en œuvre les produits et le modèle opérationnel qui permettra de gagner dans un monde où le numérique est omniprésent.
Face à ces défis, force est de constater que le développement des compétences des leaders technologiques doit être renforcé pour permettre au DSI/CTO de jouer pleinement le rôle qu’attendent de lui les équipes dirigeantes. C’est pourquoi CentraleSupélec Exed s’est allié à Infortive Transition pour créer la première formation des DSI par des DSI, une formation dense et opérationnelle spécifiquement conçue pour les leaders des SI d’aujourd’hui et de demain.
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