La nouvelle économie progresse sur les cendres encore fumantes de la précédente. L’apparition toute récente d’un nouveau mot, ubérisation, ne trompe pas : dans tous les secteurs d’activités, le numérique avance comme un rouleau compresseur. Le maître mot de cette disruption est le Big Data. Son grand manitou est le Chief Digital Officer. Sa mission : développer et mettre en place le Business Model de demain.
« Aujourd’hui, le Chief Digital Officer a un rôle déterminant au sein de l’entreprise », explique Caroline VÈNE, responsable du programme EC Chief Digital Officer et Digital Champion de CentraleSupélec Executive Education. « Sa responsabilité est énorme, car il doit piloter la transformation numérique de l’entreprise. Pour cela, il doit à la fois comprendre la révolution qui se vit, orienter l’entreprise pour qu’elle réussisse sa mutation, surveiller la concurrence, et surtout, être le moteur de ce changement qui nécessite que l’entreprise révise de bout en bout son Business Model. »
Une forte demande des entreprises
Consciente de cette nécessaire mutation des entreprises, pour des raisons de survie et de croissance, CentraleSupélec Executive Education a rapidement répondu à l’urgence de pouvoir compter sur des Chief Digital Officers de haut niveau. Comment? En développant la formation la plus pointue qui soit, destinée à la fois aux CDO en poste, à leurs assistants, de même qu’aux aspirants pouvant venir de services commerciaux, marketing ou informatiques.
Aux savoirs techniques qui se doivent d’être acquis ou actualisés, parce qu’ils sont fondamentaux, s’ajoute l’acquisition des savoir-faire et des savoir-être permettant au participant de devenir le leader attendu par l’entreprise. Au lendemain de sa formation, il sera la personne la plus efficace pour rassembler et coordonner le travail et l’inventivité de toutes les ressources de l’entreprise, des membres du comité exécutif jusqu’aux techniciens, en passant par les directeurs, les développeurs, les communicateurs et autres. Pour une raison très simple : grâce à sa compréhension des enjeux, des défis et même des rôles de chacun au sein de l’entreprise, il saura parler leur langage, mettre en place la cohésion et la cohérence, assumer le leadership requis pour que l’organisation réussisse sa mutation vers l’entreprise numérique.
Cette formation est non seulement adaptée aux besoins pressants des entreprises, mais aussi aux personnes en poste souhaitant la suivre. Ainsi, la formation en présentiel est concentrée sur deux jours toutes les six semaines. Pour le reste, l’essentiel des compétences est acquis en classes inversées, à distance et en mode collaboratif. Ce à quoi s’ajoute la conduite d’un projet professionnalisant très concret, tutoré par CentraleSupélec Executive Education et mené au sein d’une entreprise qui souvent sera l’entreprise où le participant est déjà en poste.
Décupler l’efficacité des participants, accélérer le changement des entreprises
« Ce que les participants pourront constater », ajoute Caroline VÈNE, « c’est que les heures consacrées à cette formation seront largement rattrapées par le fait que leur efficacité en entreprise sera rapidement décuplée. » Car le participant aura acquis tous les leviers requis pour pousser l’entreprise sur la voie qu’elle doit emprunter à l’ère du Big Data. « C’est l’une des missions premières de cette formation. Munir le participant de la vision et des outils nécessaires à ce qu’il puisse accompagner l’entreprise dans le développement, l’adoption et la mise en œuvre du Business Model qui la fera gagner. »
Cette nouvelle formation ouvrira mi-septembre prochain. Pour les participants, elle sera un accélérateur de carrière. Pour les entreprises, elle sera un accélérateur de changement. Comme toutes les formations de CentraleSupélec Executive Education, d’ailleurs, dont la mission est de transformer la connaissance en compétence afin que le participant soit opérationnel au lendemain même de sa formation.
« Le Chief Digital Officer dont l’entreprise a besoin est une personne éminemment compétente en matière d’économie numérique », conclut Caroline VÈNE, « mais aussi profondément habile dans l’art d’accompagner l’entreprise dans sa mutation. C’est là toute l’importance d’une formation axée sur les sciences de l’ingénierie, bien sûr, mais aussi sur les compétences managériales. Nous sommes dans un monde où les deux vont de pair. »